Affaire Seznec : La piste de Lormaye

Pierre Quémeneur a-t-il été assassiné par Guillaume Seznec à Lormaye ?

AFFAIRE SEZNEC : QUEMIN QUEMENEUR ou LA PISTE DE LORMAYE

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JLQ l'assassin habite au 21 QUEMIN / QUEMENEUR           Pierre Quemeneur                           

 

La première et la dernière piste


La première piste, selon "Toutel'histoire.com" :

 

"En 1928, un nouvel élément fut trouvé à Lormaye, près de Chartres. Des bruits parvinrent, de cet endroit proche de Houdan, selon lesquels une scène ressemblant étrangement à celle d'un homme, Jean Quémin, se débarrassant d'un corps en le jetant dans la rivière fut aperçue par un témoin dans la nuit précisément où le conseiller général fut suspecté d'avoir été assassiné, celle du 25 au 26 mai. Le journaliste Charles Huzo vint enquêter sur place. Il publia un article dans les colonnes de L'Ere Nouvelle où il conclut clairement que Pierre Quémeneur avait été assassiné à Lormaye. Il expliqua par qui et pourquoi le crime fut accompli. Il mit ouvertement en cause plusieurs personnes de l'entourage du conseiller général ainsi que Jean Quémin. L'ingérence de la Sûreté dans cette enquête mit fin aux espoirs de la femme du bagnard.

Après que la Sûreté générale soit intervenue pour stopper définitivement l'enquête sans aucune raison valable, Jean Quémin assigna Charles Huzo en justice. Il demandait réparation de la diffamation dont il s'estimait la victime ! Le journaliste, partisan de l'innocence de Seznec, l'un des premiers en dehors des membres de sa famille, fut condamné en 1929, alors qu'il tenait peut-être la vérité sur la disparition de Pierre Quémeneur au bout de sa plume. Cette affaire eut une grande résonance et contribua à faire douter beaucoup de personnes sur la justesse du verdict énoncé en 1924. Charles Huzo mourut peu de temps après Marie-Jeanne Seznec. Le bagnard perdait ses plus solides alliés puisque son beau-frère, Maître Petitcolas, fidèle et précieux soutien, s'éteignit en 1928.

Avec la mort de ces trois personnes, Marie-Jeanne Seznec, Emile Petitcolas et Charles Huzo, s'achevait la première phase du combat. Un combat courageux, fougueux, mené avec des moyens restreints, porté à bout de bras par une femme exceptionnelle dont les mérites ne furent salués qu'après son décès. La presse publia à cette occasion un vibrant hommage à cette femme d'exception, courageuse dans son malheur, digne dans sa misère, forte jusque dans la mort." 

 

La dernière piste :

Oui, la dernière piste à être publiée. Et dire qu'elle sera majeure dans un mois environ : 18 ans ! Oh, ce n'est pas qu'elle n'ait rien vécu, elle a eu son heure de gloire en 1992 : genre "cinq colonnes à la une". Puis la radio, les télés s'en sont mêlées. Elle a donc grandi, choyée, aimée, dorlotée.. Mais elle est désormais adulte (ou presque), alors il est indispensable de la sociabiliser avec les moyens de communication actuels. De la confronter à l'opinion publique, même si elle est très timide. C'est une solitaire. Qui a eu des poussées de croissance anarchiques. Qui préfère les contacts intimistes aux bains de foules. Les lectures de nuit aux images de la petite lucarne.

Mais nul ne pourra lui enlever sa propre lumière. Celle que tous ces gens si divers et si passionnés lui ont otfferte de toute leur âme. Une lumière que l'on ne met pas sous le boisseau. Une lumière qui vaut bien celle  des autres pistes. Elle est belle. Elle est forte. Elle est vivante. Comme le village dont elle porte le si joli nom. Alors, si elle a un peu tardé à se montrer, ne lui en veuillez surtout pas et encouragez-la.

Liliane Langellier

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